Le peuple africain est né du père Nzala Panda et de la mère Kitele Kinambu. Après avoir effectué séparément les différentes tâches que Dieu Nzambi Wamba Mpungu Tu Lendo leur avait donné sur l’ensemble des terres africaines tel que l'inventaire des reliefs, des eaux, de la faune et la flore, mâle pour Nzala Panda et femelle pour Kitele Kinambu, Nzalampanda et Kitelekinambu se rencontrent au Kongo. Ils recoient la bénédiction de Dieu à travers le mariage qui les permettra de s’unir et de concevoir.
Les deux premiers ancêtres africains Nzalampanda et Kitelekinambu ont eu 24 enfants composés de 12 garçons et de 12 filles.
Le premier frère né du peuple est Lukalakala Mbele Nzazi (J’étais l’épée de la foudre) et la deuxième née du peuple est la sœur Kukiele (Lever du matin). Tous les autres frères et sœurs sont également nés dans le même ordre un garçon puis une fille.
Cette première famille africaine vivait dans la maison appelé Ntadi Dia Singa Nzambi (la pierre du fil de Dieu) dans le Village de Bembe au sud de la ville Mbanza Kongo, en Angola (autrefois Kongo).
Ce premier peuple est la première ethnie africaine appelée Bantu (les humains) et parle la langue divine, la langue mère africaine Kikongo (qui parle kongo).
TRAITE NEGRIERE ORIENTALE : PAR LES ARABES

Le commerce de l'esclavage des africains par les arabo-musulmans ayant approvisionné le Moyen-Orient pour leurs propres intérets notament économique, social puis religieux :
- Par les Berbères qui arrivent en Afrique 9000 av JC et s’installent en Tunisie,en Lybie puis progressivement jusqu’en Algérie. Avec le temps ils s'y considèrent autochtones. Ils vont constituer plusieurs ethniques (Maures,Mazices, Numides, Touaregs, Kabyles...)et vons s'installer progressivement en Afrique subsaharienne par les conquêtes musulmannes et le commerce des esclaves...Bien qu'à l'arrivé des berbères en Afrique, ils n'excèrcent pas encore l'islam initié par Mahomet, après s'être égaré dans des croyances de mytologie arabe en provenace de l'Arabie Saoudite. Ils le deviendront par la suite après la conciliation entre le même peuple berbères et arabes dans l'ère de l'Islam.
- Par la conquête du Maghreb, les arabes musulmans en provenance de l'Arabie Saoudite partent en conquète après le voyage spirituelle du 1er Sauveur des arabes Mahomet.
En 642, les arabes décident de conquérir l’Egypte en combattant les byzantins (Empire Romain émergé en Orient). Les arabes prennent l’Egypte en passant par la Lybie. La 1ère mosquée en Afrique est construite par le général Amr Ibn Al Aas à Fustat en Egypte.
Le 2ème calife Omar (un compagnon du prophète Mohamet) refuse de prendre pour souveraineté l’Afrique il meurt en 644.
En 647, le 3ème calife Othman ibn Affan (cousin du prophète) autorise les premiers raids (20000 hommes), sous la gouvernance Abdallah ibn Saad, passant par Memphis l’Egypte sera progressivement envahi. Une 2ème invasion aura lieu de la Tunisie à l’Algérie de 665 à 689 par le général Oqba Ibn Nafi al-Fihri.Puis une 3ème invasion empêchant totalement la riposte des byzantins de Constantinople et de rester définitivement en Egypte par le général Hassan et sa troupe de 40 milles hommes de 698 à 709.
- Par la conquête de l'Afrique Subsaharienne. La domination du Ghana avait irrité les Sanhadja qui se sentaient frustrés au moment où le triomphe des Fāṭimides suscitait une grave crise morale dans l'Islam occidental. On comprend donc que ces Berbères aient adhéré avec ardeur à la réforme orthodoxe de ‘Abd Allāh ben Yāsīn (1042). Inspirés par cet ascète, ils entrèrent dans la guerre sainte, créant ainsi l'empire des Almoravides (al-Murābiṭūn/couvent militaire du Ribat). Si le gros de leurs forces s'orienta vers le Maroc et l'Espagne, ils n'épargnèrent pas leurs adversaires soudanais. Les Soninké furent ainsi chassés d'Awdaghost en 1054 et le tunka Bassi, ami notoire des musulmans, fut remplacé en 1061 par son neveu tunka Menin, qui incarnait l'intransigeance, refuse totalement l'imposition de l'Islam dans ses terres pour maintenir la croyance africaine de la divinité de Wamba. Ce dernier fut tué quand la capitale tomba aux mains des musulmans, en 1076. Appuyée par certains États noirs déjà islamisés comme le Tekrur (Sénégal), la domination des Almoravides s'étendit alors largement sur le Sahel soudanais. Restée pourtant fragile, elle s'effondra peu après 1087, quand son chef Abū Bakr ibn ‘Umar fut tué au combat.
Dès le début du xiie siècle, les peuples noirs s'étaient donc affranchis, et particulièrement les Soninké, mais l'empire du Ghana était éffondré. Les Soninké constituaient désormais de nombreux petits États dont le Ghana se distinguait seulement par une nouvelle dynastie musulmane, alors que partout ailleurs la classe politique demeurait croyant du Dieu des ancètres africains appelé Maa Ngala (Wamba). De plus, l'idée d'État qui avait triomphé chez eux s'était largement diffusée à travers les savanes soudanaises. Les Soninké subirent ainsi l'hégémonie du Sosso au XIIe siècle, puis celle du Mali du XIIIe au XVe, enfin celle du Songhay. La croyance ancèstrale se meurt pour laisser place à la croyance nouvelle en Afrique de l'Ouest jusqu'à l'Est marquée par une civilisation d'ailleurs arabo-musulmanne croyant à Allah.
- Par la mer Rouge et l’océan Indien : Les esclaves étaient envoyés par bateau depuis Mombassa (Kenya), Dar Es Salam (Tanzanie), Quelimane (Mozambique), Zanzibar, Pemba... vers la péninsule Arabie en Arabie Saoudite, Yémen et également échangés ou vendus au peuple juif, pour plus de 17 millions d'esclaves du VIIe au XXe siècle.
L'autre partie des esclaves africains étaient massivement déportés en Inde, au Sri Lanka, principalement par les portugais et les espagnoles.
Les esclaves et les émigrés africains en général se trouvaient en contact avec des cultures différentes et inconnues. Les sociétés orientales se caractérisaient par des affiliations religieuses (l’islam et l’hindouisme) et possédaient en outre leurs propres systèmes d’organisation sociale et de hiérarchie. C'est la main d'oeuvre qui était l'attraction première. Le métissage était quelques fois encouragé et les descendants d’esclaves étaient intégrés dans des réseaux de
parentèle. Les concubines, et les eunuques (castrés) qui gardaient les harems procuraient des avantages plutôt social (de désir, d’interdiction, de rassurance). Le phènomène d'esclavage par ascendance était également pratiqué.
TRAITE NEGRIERE OCCIDENTALE : PAR LES EUROPEENS